Édition du jeudi 22 novembre 2012
Rythmes scolaires : Vincent Peillon venu débattre avec les maires
Les élus se sont rendus en masse hier à l’atelier école pour écouter et interpeller le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, sur la réforme des rythmes scolaires. Pierre-Alain Roiron et Pierre-Yves Jardel, co-animateurs de l’atelier, ont rappelé que si les maires adhèrent à une meilleure organisation des temps éducatifs de l'enfant, notamment par le projet éducatif local, ils ont aussi, et surtout, beaucoup d'interrogations et d'inquiétudes quant aux conditions de sa mise en Å“uvre. Le nouveau schéma prévoit que les communes prennent en charge trois heures par semaine. Or, même celles qui sont à l’avant-garde craignent les incidences financières.
Les maires ont interrogé le ministre sur les conditions de mise en oeuvre du fonds « d'amorçage » de 250 millions d'euros annoncé la veille par le président de la République pour les communes qui s'engageront dès la prochaine rentrée. Vincent Peillon a invité les maires à « s'en saisir pour aller le plus vite ».
Reconnaissant que l’effort demandé aux élus était réel, il a affirmé que cela justifiait que le gouvernement accorde une année supplémentaire (jusqu'en 2014) pour l’application de la réforme. « Ce n'est pas un recul, de même que nous n'allons pas miter le territoire car il en existe déjà où la semaine de 4,5 jours s'applique », a-t-il défendu. Déterminé, voire « obstiné » comme il s'est qualifié, Vincent Peillon a jugé cette réforme comme « un test fantastique pour construire cette co-éducation » tant recherchée par les maires et qui devrait être renforcée, à l'avenir, par l'inscription dans la future loi d'orientation sur l'école, d'un contrat d'objectifs que les maires auront la latitude de « construire » localement.
Mais les questions financières ne sont pas, de loin, les seules questions en suspens : les difficultés de trouver des intervenants (notamment en milieu rural), leur statut, la nature des activités organisées, ou encore les normes d'encadrement ont également été évoquées.
Les maires ont interrogé le ministre sur les conditions de mise en oeuvre du fonds « d'amorçage » de 250 millions d'euros annoncé la veille par le président de la République pour les communes qui s'engageront dès la prochaine rentrée. Vincent Peillon a invité les maires à « s'en saisir pour aller le plus vite ».
Reconnaissant que l’effort demandé aux élus était réel, il a affirmé que cela justifiait que le gouvernement accorde une année supplémentaire (jusqu'en 2014) pour l’application de la réforme. « Ce n'est pas un recul, de même que nous n'allons pas miter le territoire car il en existe déjà où la semaine de 4,5 jours s'applique », a-t-il défendu. Déterminé, voire « obstiné » comme il s'est qualifié, Vincent Peillon a jugé cette réforme comme « un test fantastique pour construire cette co-éducation » tant recherchée par les maires et qui devrait être renforcée, à l'avenir, par l'inscription dans la future loi d'orientation sur l'école, d'un contrat d'objectifs que les maires auront la latitude de « construire » localement.
Mais les questions financières ne sont pas, de loin, les seules questions en suspens : les difficultés de trouver des intervenants (notamment en milieu rural), leur statut, la nature des activités organisées, ou encore les normes d'encadrement ont également été évoquées.
La deuxième séquence de l'atelier, consacrée au numérique à l'école, a, elle aussi, pointé l'urgence à ne pas retarder ce chantier.
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